Le Pantanal est une vaste zone humide situé à cheval entre le sud de l’Amazonie brésilienne, la Bolivie et le Paraguay. Cette zone a une faune et une flore extrêmement riche. Elle est le sanctuaire de la biodiversité, le poumon de la vie animale et le lieu de refuge de tous les animaux aux noms rares comme le jaguar, le cerf des marrais, la loutre géante, l’armadillo géant, le tamanoir, le loup à crinière et le tapir du Brésil tous considérées comme des espèces menacées. C’est la plus grande zone humide de la planète avec une immense plaine d’une superficie estimée entre 140.000 km2 et 195.000 km2 où des cours d’eau douce coulent tout doucement durant la saison humide en de nombreux méandres. Elle submergent plus de 80% du territoire. 

Le Pantanal, la plus grande zone humide de la planète

Le Pantanal abrite la plus riche collection de plantes aquatiques au monde. Il regorge la plus grande concentration d’animaux sauvages d’Amérique du Sud. Il compte 665 espèces d’oiseaux, 80 espèces de mammifères, 400 espèces de poissons, 50 espèces de reptiles… C’est une foret entourée de crêtes de montagne et de plaine comprenant des écorégions diverses: corridors de rivières, forets galeries, zones humides, lacs pérennes, plaines herbeuses périodiquement inondées et des forets terrestres. Le Pantanal est écosystème le plus dense de la plaquette, mais éclipsé par la popularité et la grandeur de la foret amazonienne aux yeux des défenseurs de la natures et de l’environnement. L’Amazonie et le Pantanal constituent les poumons verts de l’économie mondiale.

Un jaguar dans le Pantanal

L’agrandissement du pâturage par des agriculteurs, la déforestation, le déboisement, la sécheresse, les cultures sur brûlis, l’érosion sont les cause principale des incendies qui ravagent la forêt vierge du Brésil et le poumon vert de l’économie mondiale.  Le Brésil est un pays réputé en matière des incendies de forêt. En seulement un mois, les feux ont détruit prés de 25.000 km2 de végétation et tués de milliers d’animaux dans la foret de Pantanal, selon Istoé un journal hebdomadaire brésilien de langue portugaise. Le journal appelle les incendies  » enfer sur terre » ou les  » pires incendies » de ces dernières années et considéra cela comme  » une tragédie brésilienne » dans son dernier numéro du 18 septembre montrant à sa Une, la mort d’un jaguar brûlé vif par les flammes. Le journal déclare que  »25.000 km2 sont partis en fumées, des milliers d’animaux ont péri et prés de 1.200 espèces de vertébrés, parmi lesquelles 36 espèces menacées d’extinctions sont désormais proche de la mort ». Les autorités minimisent les impacts environnementaux et la dégradation climatique. Ces autorités brésiliennes imputent tous la responsabilité des incendie au Pantanal et en Amazonie aux Amérindiens d’Amazonie qui font du pâturage, de la déforestation et du brûlis pour leur survie. 

Des feux géants ravagent le Pantanal

Pourtant ce sont les autorités à travers leurs politiques agricoles qui dévastent les forets en agrandissant les travaux champêtres avec des moyens modernes pour assurer  »l’autosuffisance alimentaire » et dépasser  » la dépendance alimentaire » en détruisant les écosystèmes et les habitats d’animaux. Toutes les accusations portées contre les Amérindiens sont des accusations gratuites fondées sur le mensonge dans le seul but de détourner le regard des environnementalistes et les défenseurs de la nature. Aujourd’hui, ces deux foret sud américaines sont menacées de disparition et cela pourrait porter atteinte à écosystème et au climat. C’est pour cette raison que la communauté internationale doit se mobiliser pour imposer des sanctions contre le Brésil et exiger des autorités de la défense et de la protection de ces forets considérées comme la source de vie pour de très nombreux espèces et même pour l’homme.

Des fumées épaisses d’incendies qui dévastent la foret du Pantanal.

En ce 19 septembre 2020, le monde a assisté à des incendies suffocant ravageant la foret de Pantanal et toutes espaces qui s’y trouve. Ce sont les prisonniers d’Eliseu Dos Santos qui ont été appelé en renfort pour éteindre les feux et protéger les animaux de la foret, au coté de quelques pompiers. Cette situation est alarmante. Elle exige de la communauté international un droit de regard sur les foret de Pantanal et d’Amazonie pour au moins défendre les différentes espèces qui y vivent et qui sont menacées d’extinction.

Des pompiers et des détenus qui luttent contre les incendies

AFP a interrogé un détenu venu au secours des animaux qui déclare que:  » beaucoup d’animaux sont entrain de mourir, je suis content de pouvoir aider, mais ça me rend triste de voir tout ce qui se passe de mes propres yeux ». Ces prisonniers, aux abords de la végétations embrasées, puisent dans des ruisseaux l’eau destinées aux lance à incendies pour étouffer les flammes avec des sortes de grande pelles, apporte de l’eau et de nourriture aux animaux brûlés. Ils aident les pompiers dans toutes les taches avec des bracelets autour de leur chevilles pour les distinguer des autres bénévoles présent sur place, selon TV5 Monde.

Incendie dans la foret amazonienne près de Novo Progresso, dans l’Etat de Para au Brésil le 15 août 2020 avec une photo prise par AFP

 De janvier à fin août 2020, 18.646 km2 sont partis en fumées, soit 12,4% du Pantanal brésilien. Cette a été une année de sécheresse la plus chaude depuis 47 ans au Brésil. Selon Greeneace, 10.000 incendies ont été recensés sur les 10 premiers jours du mois d’août, soit une augmentation de 17% l’année dernière. 

Les restes des animaux qui n’ont pas pu se sauver lors des flammes des incendies dans la foret de Pantanal

 La pandémie du COVID-19 ne permet pas de tout voir sur les dégâts causés par les incendies en Amazonie et au Pantanal, mais tous les yeux doivent pourtant se river sur ces zones humides avant qu’il ne soit entièrement détruites et ce, malgré la crise sanitaire et économique que le monde traverse à travers le coronavirus. La destruction de la foret amazonienne et du Pantanal serait une catastrophe naturelle mondiale qui coûterait cher aux générations présentes et à venir. Il est temps d’agir pour protéger l’humanité du réchauffement climatique et de la destruction des forets, de la déforestation et des incendies des zones humide de la terre. Toutes les zones humides de la planète doivent être des zones de droit privé, protégée avec des équipes multinationales, des gardes forets et des environnementalistes pour assurer leur survie face aux gangs et aux climatosceptiques. 

Le paradis vert dans l’enfer des flammes au Brésil dans la foret de Pantanal

 Le Pantanal est inscrit sur la liste du patrimoine mondial de l’Unesco en l’an 2000. Il représente un bien public mondial et comporte quatre aire protégées pour une superficie totale de 187.817 ha. Il urgent de protéger ce site naturel contre le réchauffement climatique, la déforestation et les incendies. Cela doit être le ressort de tout un chacun, de prés ou de loin, activistes, environnementalistes, écologistes, naturalistes, défenseurs de droits de l’homme et des animaux, et l’ensemble des citoyens du monde soucieux de la préservation des écosystème et de la biodiversité. Cet appel est un appel d’un militant écologiste qui mesure la portée de l’environnement dans l’équilibre mondiale, mais aussi le rôle et l’importance de Pantanal, souvent appelé le diamant vert du Brésil, dans l’amélioration du cadre de vie des animaux et des végétaux.

Je vous laisse déguster quelques images sombres et agréables de la Foret Pantanal au Brésil.

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