La Guinée est l’un des plus beau pays de l’Afrique. Elle détient le plus beau paysage et la nature la plus verdoyante malgré le climat qui avoisine en saison sèche les 35 degrés Celsius dans certaines villes du pays. 

Conakry était appelée la perle de l’Afrique, le Fouta Djallon la région des montagnes et des massifs, la Forêt le grenier du pays, Kankan la savane herbeuse, Boké la région des mythes et des cultures. 

La Guinée est le pays touristique par excellence. Elle est très riches en matière de cultures, de ressources minières et minéralières, halieutiques, forestières et d’ethnico-linguistiques. La richesse du sous sol équivaut presque à la richesse de toute la région ouest africaine. C’est un pays qui brille, resplendit le bonheur, respire la beauté, avec des ruisseaux et des flanques d’eau bouillonnants, de la végétation exubérante et luxuriante.  Le pays a des forêts denses et des hauts arbres aux grosses racines d’une vigueur surprenante. Des arbres touffus, rabougris, géants, gigantesques, centenaires, aux trône élancés, sveltes, raides, crevassés, des arbres aux feuilles persistantes, vertes et sèches sont nombreux dans nos forêts.

Il y a des fromagers, des kapokiers, des baobabs, des lingués, des palmiers, des cocotiers, des roniers, de l’acajous, des roccos, des teks, des cailcedras, des filaos, des nérés ou netés, des karités, de l’acacias, des tamariniers, de l’eucalyptus, de copaliers, de gommiers, de flamboyants et des palétuviers. Ce sont des arbres qui vivent, grossissent, se dressent vers le ciel, s’élèvent dans les airs, s’entrecroisent, se ramifient, se protègent, donnent de l’ombrage, s’enfoncent, s’enracinent et meurent suite au déboisement, aux feux de brousse ou au nomadisme agricole et pastoral. le Mont Nimba culmine à 1752 mètres. C’est le sommet le plus haut du pays. Mont Loura est le deuxième sommet le plus elevé du pays avec 1515 mètres.

Dans la forêt ou dans la brousse, des oiseaux trouvent plumages étincelants et chantent, les reptiles grouillent, des papillons par millions rutilent, des insectes bourdonnent. Les pluies dans cette région de l’Afrique de l’Ouest sont parfois tièdes, diluviennes, rapides, serrées, infatigables, irrésistibles, incessantes, normales et fermes.

Pendant l’hivernage, les animaux sortent de leurs gîtes et se développent et d’autres comme le lièvre, le rat, l’écureuil et autres petits animaux s’enfuient des lieux humides où pendant la saison sèche ils avaient élu domicile. Parfois des rafales de tonnerre font croire à un bain d’électricité et appellent à des pluies fortes qui ressuscitent la brousse morte. Des pluies qui coulent, débordent les rivières, arrosent les savanes mortes, inondent et submergent les rues.

En saison sèche, des hautes herbes de la savane jaunissent, se dessèchent et disparaissent par des feux de brousse allumés par des indigènes pour la chasse ou autres fins. Des feux qui déferlent avec des flammes intenses, activés par le vent, formant parfois des rideaux infranchissables et laissant des lits de cendre derrière eux et des plantes brûlés. Ces feux purifient toute la brousse et la dénudent. 

 L’harmattan s’invite dans la danse en asséchant les corps. Le nez et le bord des narines, les lèvres s’assèchent et polissent, toutes les parties de la peau exposées à l’air deviennent polies et asséchées. La chaleur a des endroits devient intolérable et l’atmosphère, chargée d’électricité, consume les peaux rigides. Les hommes, les bêtes, les plantes et les insectes restent tous dévastés, agités, épuisés, affalés et hargneux. 

La rareté des pluies provoque dans cette saison d’importants dégâts. La sueur, la transpiration, l’étouffement, le soleil accablant sont légions. Les cris stridents des cigales et la vibration de l’air chaud indiquent la suffocation. Pas de souffle de vent ou de tache d’ombre pour apaiser les ardeurs. Sous le soleil l, tout le monde luisant de sueur.

Mais le retour de la pluie est une belle occasion pour les laboureurs et leurs enfants de s’occuper de la terre, labourer pour se nourrir et nourrir leurs familles. L’agriculture est pratiquée dans le pays avec des moyens rudimentaires comme la houe, le daba, le coupe-coupe, la hache et autres outils de travail. Ce sont des outils qui nourrissent l’homme. Malgré leurs efforts, les paysans font face à des difficultés inouïes contre les bêtes ennemis des récoltes comme les mange-mil, les merles, les tourterelles, les perdrix, les chenilles, les cynocéphales, les porcs-épics, des mulots, les singes, des lièvres et quelques troupeaux de vaches qui détruisent les champs et toutes les récoltes. 

Défricher, Débrousser, débroussailler, labourer, saisir les mancherons, tirer, s’enfoncer les grains, fendre, ensemencer, enterrer les grains, biner, butter, retourner la terre, mûrir, fauciller, moissonner, ensacher, et conserver le grain est un immense effort pour l’agriculteur, un rude labeur. 

Mais les cultivateurs guinéens sont actifs, robustes et matinaux. Ils passent des rudes journées à labourer la terre. Couper les herbes, les lianes, abattre les arbres, brûler et clôturer le champ par une haie vive suffisent pour décrire la souffrance du paysan guinéen. Les terres gorgées d’eau comme une éponge facilitent son travail de laboureur.

En terme de climat, il y a deux saisons en Guinée: la saison sèche (novembre-avril) et la saison pluvieuse (mai-octobre). Chaque saison a ses particularités et ses caractéristiques. Et il y a des endroits où la température est particulièrement équatoriale, très humide toute l’année. Et il fait bon vivre. Certains endroits, autour des nappes d’eau, rivière, marrais ou étang, sont humides. La végétation protégée par l’humidité ne cessent jamais complètement et brûle peu, malgré les feux de brousse en saison sèche: les arbres qui se développent dans ces endroits, parce que non léchés par les flammes, se développent et atteignent une hauteur élégante. Le climat de la Guinée est le climat tropical. La forêt est dense. Des animaux de toutes sortes y vivent et donnent à la savane herbeuse toute sa splendeur. La nature verdoyante a des endroits laisse entrevoir des îlots de bonheur et les éleveurs pratique aisément le pâturage. 

Au niveau de l’artisanat, le secteur commence à être développé avec la fabrication des chaussures, ceintures, sacs et autres fournitures…  Il emploi un grand nombre de jeunes qui font la promotion du textile guinéen comme le Leppi ou la forêt sacrée. Les Guinéens commencent à comprendre que pour se vendre, on doit rester soi-même, c’est à dire naturel. La recherche de l’élégance est quotidienne, elle est dans notre la mode et dans la culture, notre propre culture et non pas dans la mode et la culture des autres. L’adage qui dis que: « dis moi ce que tu portes et je te dirai qui tu es » est révélateur car la jeune génération a pris conscience et consacre aux grandes fêtes des tenues traditionnelles locales et font la promotion de la culture et de la consommation locale. Consommons local!

On note une variété de mode chez la femme guinéenne surtout à l’occasion des grandes fête de réjouissances comme la Tabaski. Chez les femmes peules et forestières par exemple, le comble de l’élégance réside dans le Leppi et dans la Foret sacrée. Ce sont des tenues ou des pagnes faites localement et qui rehaussent l’image de ces femmes issues d’ethnies différentes, de traditions et de cultures différentes. Leurs tenues expliquent le caractère distinctif de ces communautés. Les gens aiment se parer en tenues traditionnelles devenues populaires dans le pays pour des fêtes spéciales, ces vêtements gracieux font ressortir la beauté des pagnes, des femmes et des cultures. La manière de les coudre est si différente qu’elle attirent toute l’attention. Pour ces femmes, la coquetterie féminine passe par l’habit, un habillement traditionnel attire mieux le regard que le nectar n’attire les abeilles. 

Dans leurs tenues, ces femmes restent fières comme des reines. S’habiller, se montrer élégante dans une tenue traditionnelle avec des sandales et des coiffures traditionnelles, des coupes élégantes, irréprochables et impeccables est devenue la nouvelle tendance, la mode guinéenne la mieux pratiquée. Toutes les uniformes sont amples, ajustés et accompagnés par une garniture et une jolie dentelle. Elles portent des bijoux de valeur, des beaux sacs, des bracelets et des chaines légers exposant tous les contours de leur charme. C’est ce qui les rendent encore plus gracieuses et élégantes. Ces traits marquent leur préférence, leur coutumes et leurs cultures. Et ça crée toute la différence dans la mode vestimentaire.

La santé et l’hygiène sont toujours parmi les priorités des gouvernements. Mais le secteur laisse à désirer. Les tas d’immondices dans la capitale et au niveau des Carrefours et trottoirs ont permis à la Guinée d’être classé la capitale des ordures et de l’insalubrité en Afrique il y a de cela trois ans. Il n’y a  aucune politique de la ville, d’urbanisation et d’assainissement pour rendre la capitale plus verte. Pour trouver des beaux paysage et de la nature verte, il faut sortir la ville de Conakry. Ces lieux ne se trouvent que dans la Guinée profonde.

 En matière d’énergie, le pays est dans le noir absolu depuis des lustres malgré son appellation Château d’Eau d’Afrique de l’Ouest. Pour avoir le courant, chaque guinéen doit attendre son tour. L’eau et l’électricité sont considérées comme du luxe dans les ménages. Les délestages sont fréquents et la coupure intempestive de l’électricité conduit souvent à des manifestations de colère publiques et violentes. 

En matière de géologie, la Guinée dispose presque la moitié de réserves mondiales de bauxite. Le pays est le troisième  producteur de bauxite dans le monde après la Chine et l’Australie. La Guinée surclasse le Brésil et réconforte sa position dans le classement. En 2017, le pays a augmenté sa production de près de 40%. Ce qui le place parmi les 3 premiers pays producteur de bauxite dans le monde. Le pays a l’or, le diamant, l’ardoise, le manganèse, le cuivre, l’uranium, le fer, le zinc et des ressources humaines suffisantes. Les terres sont fertiles et l’agriculture emploi plus de 70% de la population. 

Dans l’éducation, les jeunes enfants sont laissés pour compte. Les jeunes filles tournent le dos à l’école au profit du ménage et du commerce, les jeunes garçons préfèrent d’être cireur de chaussure ou maçon ou mécanicien ou apprentis chauffeurs et des petits boulots au lieu d’aller à l’école. L’analphabétisme occupe une large place au sein de la société guinéenne, près de 70% de la population. Par manque de statistiques fiables, on n’a pas un nombre exact du taux d’analphabétisme dans le pays. Que dire de plus? 

La prostitution des jeunes filles est une vraie activité génératrice de revenus. Elle est la situation la plus préoccupante des parents. Les filles s’y lancent pour trouver de sous et nourrir leurs familles, et ne prennent aucun plaisir dans ces frottements de chair. La prostitution n’est pas autorisée comme une activité en Guinée et elle n’est pas interdite non plus. C’est le proxénétisme qui fait objet d’interdiction et de poursuite auprès des tribunaux. Mais même ça, ce n’est que de la formalité politique et juridique. Les autorités laissent la prostitution se faire car c’est une activité incontrôlable.

On retrouve dans cette situation, toutes les catégories de femmes, mariées et non mariées, petites et grandes, grosses et minces, claires et noires… ainsi que des hommes mariés et non mariés. Il faut attendre la nuit tombée sur Conakry et dans les grandes villes du pays pour se rendre compte de la gravité du phénomène. C’est la course au sexe. Je le dis parce que je cannais bien de quoi je parle. J’ai été l’un des premiers journalistes guinéens à réaliser un reportage primé sur le phénomène de la prostitution dans le pays.

Que dire encore! Malgré les ressources du sol et du sous sol, la Guinée peine à décoller! Le développement sociale et économique tarde à venir. Le chômage des jeune grimpe. Peut-être qu’en protégeant l’environnement, on se protégera contre la faim et la famine au moins. 

La Guinée est un pays immensément riche et étonnamment pauvre, la cohabitation sociale est difficile. L’ethnocentrisme est utilisée comme une stratégie par les autorités pour gouverner le pays. C’est le communautarisme et l’ethno-stratégie qui font marcher les affaires. La course au pouvoir et la sédentarisation conduisent à la déchirure sociale, à l’insécurité et aux violences politiques. Le mal du pays réside dans l’enrichissement illicite, le laxisme, la corruption, le népotisme, le favoritisme, le clientélisme, la gabegie financière, le chômage. Ce sont là les principaux fléaux de la Guinée au delà de l’éthno-stratégie…

Le niveau de vie du Guinéen est très faible. L’alimentation de base est le riz et quelques cultures vivrières. Les fruits et légumes sont produits et vendus dans de nombreuses surfaces, dans les marchés et les prix restent inabordables pour le Guinéen lamda. Le riz est la nourriture principale des Guinéens. Un Guinéen mange du riz tous les jours sans variation parfois. À côté du riz, il y a d’autres plats comme le tô, le mais, le mil, le sorgho, le fonio, le manioc, l’igname, la patate douce, la pomme de terre… Manger bien dépend de la santé financière et économique de chacun. Il y a des Guinéens qui n’ont pas deux plats par jour et ne varient pas leur nourriture. Par contre, il y a d’autres qui ont trois plats et vivent mieux.

Visitez la Guinée et prenez des photos pour immortaliser votre séjour dans le pays de Karamoko Alpha, de Almamy Samory Touré, de Dinah Salifou et de Zebela Togba Pivi. Ces résistants à la pénétration coloniale ont travaillé ardemment pour faire de la Guinée un pays de paix et de tolérance.

Pour ceux qui veulent faire l’éco-tourisme et savourer la beauté du pays, n’y renoncez pas. Je vous invite d’oublier l’image écornée du pays en matière politique et sociale, mais regardez la nature comme une source d’inspiration inépuisable, une source de gaieté et de bonheur. Je vous propose ainsi des images époustouflantes, les plus insolites et les plus attrayantes de la Guinée et de sa population… Profitez de cet environnement et de ce beau paysage pour s’émouvoir et se réjouir.

ARCHIVE – Inscrit depuis 1992 sur la liste du patrimoine mondial en péril, le paysage forestier des Monts Nimba possède le statut de réserve de biosphère et de site du patrimoine mondial de l’UNESCO. Foto: Daniel Reinhardt/dpa
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