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SAID ELINKICHARI, UN CHASSEUR DE TETE INCONTOURNABLE

Depuis plus de 36 ans, Said Elinkichari dirige la plus ancienne entreprise de recrutement de France spécialisée dans le domaine de IT. Ce français d’origine tunisienne a très tôt compris l’impact des ingénieurs informaticiens dans le développement des entreprises. Il a construit sa vie dans le monde des affaires à travers son cabinet, Générale Europe Consultants, GEC. C’est un homme d’une culture humaine immensément riche, très influent, souriant et communicatif.

Ses expériences, ses capacités intellectuelles et sa vision ont fait de lui un élément incontournable dans la vie des entreprises. Très sollicité par ses clients, Said Elinkichari n’a pratiquement pas de repos. Il consacre tout son temps à la vie de son cabinet.

Depuis tout petit, l’homme a cultivé en lui le goût de l’effort et la qualité du service. Guidé par le bon sens, le courage et l’envie de réussir, il s’est démarqué très tôt dans ses études et dans le travail, et même dans les affaires.

Ingénieur informaticien, puis recruteur dans le milieu informatique, son attrait pour le monde numérique lui provient de son amour pour les mathématiques.

PREMIER CONTACT AVEC LE SUCCÉS.

Avec son grand sourire, son aisance naturelle et relationnelle et son regard perçant, mais tendre, ce sexagénaire est un habitué de l’univers informatique. Il aime naviguer dans le monde des technologies. Il a réussi à s’imposer dans ce milieu en tant qu’immigré malgré son patronyme étranger qui pouvait lui être un handicap. Au contraire ! avec son cabinet, il est devenu un véritable chasseur de têtes, connu du milieu des entreprises, remarquable, sérieux, obligeant, bosseur, très dynamique, attentif à tout, même au plus petit détail. Son amour pour le métier et sa gentillesse ont renforcé davantage sa force et son courage.

Said Elinkichari PDG du cabinet de recrutement Generale Européen Consultants

L’homme est accueillant, généreux, réfléchi, mais aussi stratège. Poignée ferme, sourire toujours aux lèvres, il garde l’intonation typiquement djerbienne de sa langue natale. Dans son bureau, trône la photo de son « House » natal avec son architecture typique qui se trouve a Sedghayyen, petit village de l’ile des Lotophage Djerba.

Dans son école primaire, à Djerba, il ne supportait pas d’être 2 -ème de sa classe. 

« A l’école, je devais être excellent. La France a véritablement amplifié cette dimension de ma vision des choses, mais je savais déjà que la réussite est une idée personnelle que chacun doit porter en soi ».

En créant son cabinet de recrutement en 1988, il ne pouvait pas s’y attendre à ce niveau de popularité qui le propulse au firmament. Grâce aux nombreux efforts consentis, il est décoré Chevalier de l’ordre national du mérite en 2002, au titre de la réserve personnelle du Président de la République. Puis il est classé par le fameux annuaire Who’s Who parmi les 22 000 personnes qui comptent le plus en France. Cet annuaire est créé par une société indépendante qui récompense les personnes pour leurs efforts et leur implication dans le développement national.

« C’est un honneur immense pour moi d’être décoré Chevalier de l’ordre national de mérite par le président de la République, Jacques Chirac, et de faire partie parmi les 22 000 personnes qui comptent le plus en France. Dans cet annuaire quand on y rentre, on n’y sort plus. C’est un grand privilège pour moi », se réjouie-t-il.

Christian PONCELET, ancien président du Senat se souvient d’un grand homme libre, à l’occasion de la cérémonie de remise des insignes de chevalier de l’ordre national du mérite en 2002. Il déclare en ces termes : « Son parcours est non seulement une réussite personnelle, mais une réussite au service des autres et de la collectivité… »

Said Elinkichari PDG du cabinet de recrutement Generale Europeen Consultants

Dans sa vie personnelle comme dans sa vie professionnelle et dans ses engagements, Said Elinkichari a toujours fait preuve de rigueur dans le travail et de grande discipline. Il tire son énergie dans ses valeurs familiales, morales et sociales. L’homme a passé la plus grande partie de sa jeunesse au village, auprès des siens, à Djerba, au sud de la méditerranée, en Tunisie.

Après ses études primaires et secondaires, il intègre le lycée, à l’âge de 11 ans. Puis il passe ses études universitaires à la faculté des sciences de Tunis en tant qu’ingénieur informaticien. Il regagne, enfin, la France à l’âge de 26 ans, en 1983, pour travailler dans une société de conseil. En France il travaille pour quelques entreprises, avant d’avoir l’idée de créer sa propre entreprise pour mieux consolider ses expériences. En 2009, il a fait un plaidoyer pour une prise en compte du capital logiciel dans le bilan des entreprises.

 Dans une lettre adressée au Président de la République d’alors, Said Elinkichari et ses collègues demandent que la France plaide auprès de ses partenaires européens pour créer une agence de notation indépendante qui serait chargée d’apprécier « l’intelligence logicielle » des entreprises. La lettre fut publiée sur l’Observatoire de l’immatériel, un portail fondé par des dirigeants français de IT dont l’ambition est d’offrir aux entreprises « les informations, méthodes et outils qui leur permettront d’étudier et de valoriser leurs actifs immatériels ».

Ainsi en 1988 il créa son propre cabinet de recrutement pour se consacrer principalement au recrutement des ingénieurs informaticiens au profit des grandes entreprises françaises et européennes. Il s’installa dans les quartiers chics de Paris pour attirer plus de clients. De l’avenue Kleber, à quelques pas de l’arc de Triomphe, des champs Elysées et de la célèbre place parisienne de l’Etoile, il s’installa à l’avenue Wagram, au Paris 17, une grande rue très passante.

« Pour empêcher le cabinet, de mourir, je le ressuscite par des fonds propres que je verse dans le capital de l’entreprise. Parfois ce sont mes propres biens que je revends pour faire face aux besoins du cabinet en cas de crises économiques », déclare-t-il.  Beaucoup de mes concurrents ont déjà mis le cadenas sur leurs portes, poursuit-il. Car ils n’ont pas pu tenir le choc ».

ENTRE MES CLIENTS ET MOI, C’EST UNE BELLE HISTOIRE D’AMOUR

Pour faire évoluer son cabinet, Said Elinkichari a réussi à entretenir des très bons rapports avec ses clients. La nature de ses relations avec ses clients et le travail acharné ont permis de générer de revenus et de booster le chiffre d’affaires de son cabinet. Aujourd’hui, il peut se frotter les mains.

 « Nous avons avec nos clients une relation basée sur le respect et la confiance mutuelle», dit-il.

Le travail c’est la seule chose qui intéresse le PDG de GEC. La recherche permanente des candidats pour ses clients demande des efforts et de l’investissement personnel. Pour cela, Said Elinkirachi se sacrifie à garantir à chaque candidat une évolution de carrière, un bon salaire et une stabilité.

Parmi ses clients :  Société Générale, Swisslife, Europe Assistance, Crédit agricole assurance, Mercedes France, Sopra Steria, CGI France, Capgemini…

« Toutes ces sociétés font appel à nous pour la recherche des profils IT différents comme : Développeur Front end, React Java web Sockets, Directeur de projet SAP, Directeur de programme IT, Responsable BI, Développeur mobile, Tech Lead Angular, Tech Lead Java, React Senior, Tech lead Big data, Ingénieur Système Senior, Manager Cyber Security, Directeur Projet en sécurité, etc… Nous étudions tous les jours plus de 200 CV. Nous recrutons sur la base des critères précis et plaçons des candidats ayant au moins 10 ans d’expériences, allant du tech lead au DSI ».

TUNISIE, LE PAYS QUI M’A ÉLÉVÉ

L’histoire de Said Elinkirachi est très fascinante. C’est une histoire digne d’un héros qui a réussi là où beaucoup de gens issus de la diversité ont échoué. Malgré la distance qui lui sépare de son pays, il n’oublie pas ses racines tunisiennes. A la question de savoir quel est le secret de sa réussite, il répond : « l’honnêteté, la sincérité, la droiture ».

Said Elinkichari PDG de Générale Européen Consultants, GEC

Cet homme a grandit dans son village natal, à Djerba, loin de la lumière, l’électricité, et a passé une belle enfance auprès de ses siens avec l’envie et le besoin. L’envie de réussir et le besoin de s’épanouir. Son nom Ealinkichari est très évocateur. Ce nom d’origine turque veut dire Janissaire, autrement dit « soldat d’élite de l’infanterie ottomane ». Par ce nom, il explique ses liens avec la Turquie. Ses rapports avec ses origines, l’occupation de l’Afrique du Nord par l’empire Ottoman, l’annexion des provinces d’Alger, Tunis et Tripoli, 3 provinces stratégiques dépendant d’Istanbul.

Son départ de la Tunisie pour la France lui laissa des souvenirs profonds avec le goût précieux de contact humain, sa séparation avec sa famille, ses parents, ses amis et proches pour une si longue aventure…

UNE SOLIDE EXPÉRIENCE DANS L’UNIVERS INFORMATIQUE

 Avec le cabinet GEC qu’il a créé. Said Elinkichari est devenu un véritable chasseur de têtes. Sa connaissance approfondie du monde informatique lui a donné des grands atouts pour comprendre le fonctionnement et les besoins du secteur. Aujourd’hui il s’impose comme un maitre avec des dizaines d’années d’expériences.

« Ce métier, c’est le métier le plus difficile. Il ne s’agit pas seulement d’avoir les compétences requises pour pouvoir convaincre le futur client. Il faut savoir trouver, rechercher, dénicher les bons candidats que les clients recherchent, mais aussi les motiver et les encourager », souligne-t-il.

« Les expériences que j’ai accumulé dans ce secteur durant les 36 années passées à la tête de ce cabinet me donnent des grands atouts dans le monde informatique. »

Et d’ajouter « j’ai suffisamment de recul et d’expériences pour juger la qualité d’un CV. Dans nos recherches de candidats, on s’appuie sur les expériences des candidats, le savoir-faire des candidats, leur sens de leadership et de communication, la maitrise de l’anglais et d’autres aspects techniques liés au poste à pourvoir. C’est pourquoi, il n’est pas facile, pour le commun des mortels, de lire un CV et de juger de sa qualité ».

En France, sur 1500 cabinets de recrutement, seulement 300 cabinets sont spécialisés en IT. Mais le cabinet qui se distingue par sa longévité et la qualité du service reste GEC, le plus ancien dans l’univers technologique et informatique. Depuis 1988, le cabinet a reçu plus de 100.000 candidats en entretien physique et compte plus de 600 clients dans son actif.

Said Elinkichari, PDG de GEC

« J’ai la chance de proposer à mes clients non pas un produit ou un logiciel, mais une intelligence humaine, à savoir des candidats ayant un bon savoir faire et un bon savoir être. Les candidats ont autant de valeur à mes yeux que les clients. Lorsque je reçois un candidat en 2024, je ressens le même plaisir qu’i y a 36 ans. Nous plaçons nos candidats au cœur de nos préoccupations. Et nous exigeons leur évolution et leur stabilité auprès de nos clients. Il faut souligner que nos interlocuteurs dans les entreprises sont les directions des ressources humaines ou les responsables du services informatiques ».

 Said Elinkichari est aujourd’hui un véritable chef d’œuvre qui capitalise d’énormes expériences dans le milieu informatique en France. Il doit son succès à ses efforts, à sa vision et à son esprit entrepreneurial.

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