LE RAPPORT DE GIEC EST UNE INVITE AUX AUTORITES GUINENNES

Déplacements des populations, plantes et animaux, canicules extrêmes, submersion des villes littorales, sècheresse, canicules, tempêtes, inondations, incendies de forets, éruptions volcaniques, glissements de terrain, cyclones et typhons sont les principales catastrophes naturelles qui inquiètent les populations. Un nouveau rapport vient d’être publié par le Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat (Giec) qui dresse un tableau sombre des bouleversements actuels et futurs générés par le changement climatique. De gros efforts, notamment de la part de nos gouvernants, restent à faire pour s’adapter.

Selon le journal Libération, il est désormais connu comme «le rapport cataclysmique qui avait fuité». En juin, un brouillon du Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat (Giec) avait été dévoilé ; il donnait un avant-goût des impacts dévastateurs du changement climatique. Ce lundi, le document est officiellement rendu public, après avoir été approuvé par les 193 Etats membres de l’Organisation des nations Unies (ONU). Elaboré par 270 scientifiques, il «est un avertissement terrible au sujet des conséquences de l’inaction», a déclaré Hoesung Lee, président du Giec.

Après une première partie en août sur l’état du climat actuel et futur, ce deuxième opus du sixième rapport du Giec, basé sur l’évaluation de 34 000 publications scientifiques, est dédié aux conséquences concrètes du changement climatique sur nos vies et notre capacité à nous adapter, surtout au moyen de solutions basées sur la nature. Près de 4 000 pages détaillent les répercussions sur nos habitats, notre économie ou encore notre santé, y compris à l’échelle des continents, présentant notamment l’impact de ce phénomène en terme de justice sociale. Les experts climat de l’ONU continue de rappeler les enjeux du réchauffement climatique et la nécessité de protéger l’environnement pour éviter de mettre e danger la vie de toute l’humanité.

RESSUSCITER LA NATURE

 

Comment donc faire pour ressusciter la nature et rendre plus viable la vie sur terre ? Les conséquences de l’inaction environnementales ces dernières décennies et l’entêtement des autorités publiques ont accentués les problèmes liés au changement climatique. Il devient aujourd’hui de plus en plus difficile de faire revivre la nature et les écosystèmes, de reconstituer les terres détruites par les hommes, de réparer les dégâts industriels et technologiques, de donner une vie à la terre, de nourrir toute la population mondiale et de corriger l’injustice climatique.

REPARER LES MAUX DE LA TERRE

 

Le changement climatique causé par l’activité humaine affecte « des milliards de personnes » et celles qui sont « les moins capables de s’en prémunir sont les plus durement touchées », assurent les scientifiques du Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat (Giec) dans un nouveau rapport publié lundi 28 février. « Ce rapport est un sinistre avertissement sur les conséquences de l’inaction », assure le président du Giec pendant que les observateurs se désolent que la publication intervienne au moment où tous les yeux sont rivés sur l’invasion russe de l’Ukraine. Cette invasion russe ne doit pourtant pas détourner les regards sur les enjeux climatiques. Car cette guerre russo-ukrainienne est d’autant plus inquiétante que des produits chimiques plus toxiques pourraient être utilisés pour porter davantage atteinte à l’environnement et a l’humanité. Ils peuvent avoir des effets radioactifs toxiques aigus et/ou chroniques sur les écosystèmes et l’homme, car leurs substances actives et leurs produits de dégradation (métabolites) se diffusent dans l’environnement (eaux superficielles et souterraines, sol, air) selon plusieurs mécanismes : adsorption, volatilisation, lessivage. Le groupe des expert ont donc porté leurs attentions sur les moyens d’adaptation dont dispose l’humanité, notamment la préservation de la nature. Il s’inscrit dans la foulée de la publication, en août 2021, de la première partie de ce sixième cycle d’évaluation, axée sur l’étude factuelle du changement climatique.

« Il existe des options pour s’adapter au changement climatique », assurent les auteurs, selon lesquels un sursaut sans précédent pour la préservation et la consolidation de la nature sont la « clé d’un futur viable ». « Des écosystèmes en bonne santé sont plus résilients et fournissent des services vitaux tels que de la nourriture et de l’eau saine », explique le coprésident du groupe de travail du Giec à l’origine du rapport, Hans-Otto Pörtner. « En restaurant des écosystèmes dégradés et en préservant efficacement et équitablement 30 à 50 % des espaces sur Terre, la société peut bénéficier de la capacité de la nature à absorber et stocker le carbone », ajoute-t-il, estimant que « les soutiens politiques et financiers sont essentiels » dans cette démarche. Conscients des enjeux sociaux, les scientifiques appellent à la généralisation d’un développement « climat résilient », c’est-à-dire une forme de progrès humain toujours respectueux de la nature.

SE CONCENTRER SUR L’ESSENTIEL ET FAIRE UN PEU PLUS D’EFFORT

 

Depuis l’ère préindustrielle, la planète a déjà gagné en moyenne environ 1,1 °C. Le premier volet du rapport, publié en août, estimait que le mercure atteindrait autour de 2030 – soit dix ans plus tôt qu’escompté – le seuil de + 1,5 °C. Le troisième opus doit être publié en avril : il se concentrera sur les solutions pour réduire les émissions de gaz à effet de serre, notamment le CO2, mais aussi le méthane, dont l’effet est 80 fois plus important mais la durée de vie est beaucoup plus courte. Du côté diplomatique, les représentants des gouvernements doivent se réunir en novembre 2022 pour la COP27 en Égypte. Il va falloir accentuer la pression sur les Etats et les décideurs, faire appel aux actions citoyennes afin d’attirer l’attention des jeunes sur les enjeux climatique et sur la nécessité de se concentrer davantage sur l’essentiel du problème et dépenser plus d’effort pour contenir les dégâts causés par l’homme sur l’environnement. Pour vivre heureux, libre et en toute sécurité, il faut vivre dans un environnement sain et propice au développement physique et social. Il est impensable de vouloir vivre heureux et en bonne santé lorsqu’on passe tout notre temps à détruire notre environnement croyant ainsi de construire des lendemains meilleurs. Comme c’est naïf d’y croire et de s’y prêter! Il faut investir et s’investir dans le cadre de la protection et de la promotion de l’environnement, de la nature et de la biodiversité. C’est de cette façon que les générations futures pourront bien profiter du bel héritage légué par les anciennes générations.

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