La production de masse des matières plastiques s’est accélérée dans les années 1950 et a généré 8,3 milliards de tonnes selon une étude publiée mercredi 19 juillet 2017 dans la revue Science Advances. Soit l’équivalent de 822 000 tours Eiffel ou de 80 millions de baleines.
En France, l’approche environnementale est devenue un des enjeux majeurs du secteur de la plasturgie. « Le plan d’économie circulaire vise à recycler 100 % des plastiques d’ici à 2025, nous sommes à 20 % », détaille Bastien Hervé du Penhoat, directeur Formation de la Fédération de la plasturgie et des composites, interrogé dans Le monde des artisans.fr. L’objectif est loin d’être atteint. Sur le plan mondial, la part du plastique non-recyclée a atteint le record de 90,5 % en 2018.
Les matières plastiques prennent plus de quatre siècles à se dégrader et contaminent toute la chaîne alimentaire. Chaque année, jusqu’à 13 millions de tonnes de plastique se retrouvent dans les océans, faute d’être recyclés.
Les dix déchets plastiques les plus ramassés en milieu marin dans le monde en 2017 sont les mégots de cigarette, les fragments de plastique, les bouteilles, les emballages alimentaires, des fragments de polystyrène, les sacs plastiques, du matériel de pêche, les bouchons de bouteilles, les cotons-tiges et les bâtons de sucettes.
Aujourd’hui, 150 millions de tonnes de plastique se trouvent dans l’océan, selon WWF. Des scientifiques parlent même d’un « septième continent plastique » pour désigner une décharge flottante située dans l’océan Pacifique.
Les autres déchets qui ont un impact énorme sur l’environnement, il y a notamment les ordures ménagères, les déchets ménagers spéciaux et les déchets municipaux ou les déchets produits par les services publics. La prolifération et la mauvaise gestion de ces déchets contribuent fortement à polluer la nature et les océans, mais aussi à la dégradation de ‘environnement. La santé des populations est affectée ainsi que celle des animaux.
Ces déchets plastique inquiètent. Partout, on remarque des gobelets, des bouteilles d’eau, des pots de yaourt, des ustensiles de cuisine, des assiettes, des couverts, des tasses, des mégots, des jouets et des bâtons de sucettes sont un peu partout dans la nature. Ils constituent des éléments qui étouffent et asphyxient notre planète. Dans une étude publiée par la revue Science et rapportée par le journal Le Monde, en l’absence des mesures ambitieuses, des experts ont dit que » casser la vague de pollution plastique qui nous submerge semble encore possible ». Selon une étude publiée ce jeudi 23 juillet, les experts environnementaux encouragent les efforts sur la réduction des plastiques à l’échelle mondial d’ici à 2040.
Cela est possible que lorsque »la pollution au plastique pourrait être réduite de 80 pour cent annuellement en optant pour une vaste stratégie de baisse de la consommation, de substitution, de la réutilisation et de l’amélioration de la collecte et du recyclage », selon les expert cité par le journal Le Monde. »Les quantités de plastiques rejetés chaque années dans l’environnement pourraient tripler d’ici à 2040 », affirment les experts scientifiques. Les rejets annuels serait alors à »moins de 40 pour cent par rapport à ceux mesurés en 2016 ».
Réduire de 80 pour cent la pollution par le plastique est jugé par les chercheurs comme »une bouffée d’oxygène et un grand message d’espoir ». C’est l’avis de Jean François Ghiglione, Directeur de recherche à CNRS à l’observatoire océanologique de Banyuls-sur-mer, aux Pyrénées occidentales.
L’effort collectif permettra de réduire les déchets plastique dans un monde où la vie moderne emporte vivement sur les valeurs communes et le bon sens. Une campagne de sensibilisation auprès des ménages et des industriels pourrait empêcher les déchets en plastiques de tripler à l’horizon 2040.
Chaque jour, les déchets plastiques se multiplient, la collecte des déchets, le tri et le recyclage s’éloignent de l’habitude humaine. Les routes, les places publiques et les espaces verts sont devenus les nouvelles décharges et dépôts d’ordures. Pour sauver la planète des déchets et pollutions environnementaux, chaque citoyen du monde doit faire un effort de réduire drastiquement les déchets plastiques et les déchets solides.
Les inconvénients liés aux déchets sont nombreux. Ils polluent les sols, les cours d’eau, les nappes phréatiques et l’air et dégagent des substances toxiques très pernicieuses pour la santé.
Les aliments, les plastiques non recyclables, les emballages souillés, les journaux, magazines et emballages recyclables ménagers, les bouteilles en verre, les cartons, les bouteilles et flacons plastiques, les canettes et boite de conserve, les ampoules, les batteries, les piles, les pots de peintures, les déchets industriels, les déchets dangereux, les déchets liquides sont tous jetés dans la nature. Ils contribuent tous à la dégradation environnementale et à la pollution atmosphérique. Ils affectent les écosystèmes et les espèces animales et compromettent dangereusement la vie des hommes, celles des espèces animales et végétales.
Pour une meilleure gestion des déchets, chaque citoyen doit promouvoir des bonnes réflexes, renforcer l’éducation à la citoyenneté et à l’environnement, promouvoir des valeurs morales et civique et contribuer à la propriété des villes et communes à travers des programmes d’assainissement et d’hygiène.
Il est important de rappeler que la pollution par le plastique dans nos océans représentera 29 millions de tonnes en 2040 si aucune mesure n’est prise pour limiter le fléau, selon Breaking the plastic wave, Science. Il est donc urgent d’agir au nom de l’urgence climatique pour contenir ce bombe à retardement. Ensemble pour une nature plus verte et plus vivable.
