Des grands rapports souvent macabre sont publié par l’ONU pour dénoncer le non respect des engagements des Etats membres liés au climat et à la biodiversité. Tous les pays membres de l’ONU qui signent des accords sur le climat et prennent des engagement font fi à leur décisions. Pourquoi? Parce que tous simplement, il n’y moins de sanctions directes ou indirectes, pas de contraintes pour les Etats pour respecter leurs engagements sur les changements climatiques. C’est de la méprise totale des textes de loi internationaux, c’est un manque de respect à l’égard du Secrétaire Général de l’ONU, de toute la communauté internationale, de tous les citoyens qui contribuent à travers des taxes et impôts pour accompagner les Etats à réaliser des politiques idoines et efficaces en matière de l’environnement pour l’intérêt des communautés nationales et internationales. Chaque citoyen est contributeur pour la marche du monde. Il faudrait que les contributions des citoyens soient utilisées à bon escient pour leur permettre de vivre épanoui et heureux. On ne peut pas prendre nos contributions financières et économiques et ne pas les utiliser dans le cadre du développement socio-économique et environnemental. Ce serait trahir la confiance que les peuples portent sur leurs dirigeants.
Ce rapport de l’ONU qui a été publié ce mardi 15 septembre 2020 indique que »les Etats n’ont pas tenu leurs engagements sur la décennie écoulée pour préserver la biodiversité: sur 20 objectifs adoptés en 2010, aucun n’a été entièrement rempli. Le tout alors que se multiplie les phénomènes extrêmes que les scientifiques relient au réchauffement climatique comme les canicules, les tempêtes, la fonte des glaces, les méga-feux, les inondations, les ouragans, la montée des températures, l’élévation du niveau des mers et des océans, la sécheresse etc. Changement climatique lui même aggravant la restriction de la biodiversité ».
Cette situation est d’autant plus préoccupante que toutes les réunions internationales sur le climat ont été reporté pour 2021 au nom de la crise sanitaire due au Coronavirus à savoir: la COP26 reporté fin 2021, le Congrès mondiale de la nature qui était prévu en janvier à Marseille est reporté. C’est la deuxième fois que ce Congrès est reporté à cause de pandémie. Il y a également le report de la COP15 ou la convention de l’ONU sur la Biodiversité: Cette réunion est reportée à cause de la COVID-19: Elle devait se tenir en Chine à Kunnming, en octobre prochain avec des experts du monde entier pour établir un plan mondial qui protège et restaure les écosystèmes, indispensable à l’humanité, d’ici à 2050. Cette COP15 est également reportée. Le One planet Summit prévu en France par Emmanuel Macron en marge du Congres mondial de la nature est également reporté.
Toutes les réunions annuelles prévues et qui devaient se tenir et réunir des milliers des personnes sont reportées en laissant les prédateurs de la nature et de la biodiversité continuer leur salle besogne. Pourtant ces réunions auraient permis de faire un bilan de la protection de l’environnement et de dégager des perspectives. La crise sanitaire oblige de respecter les instructions et les mesures de sécurité et d’hygiène pour éradiquer la pandémie. Mais pourra-t-elle continuer à repousser des réunions aux enjeux internationaux qui auraient servi à lutter contre l’aggravation des effets climatiques.
Pour de nombreux experts, la pandémie du Covid-19 illustre tous ces maux du climat. Une pandémie que beaucoup attribuent au passage d’un virus de l’animal à l’homme, la piste privilégiée par beaucoup de scientifique étant depuis la chauve-souris via le pangolin, mammifère sauvage consommé par les Chinois, en Chine, pays où le virus est apparu pour la première fois.
L’apparition de ce virus, de telle zoonoses, est directement lié à la destruction des habitats sauvages, notamment la déforestation pour créer des terres agricoles, averties les environnementalistes et institutions spécialisées, notamment l’Union internationale pour la conservation de la nature (UICN).
Nous devons tous nous inquiété de l’avancement des déserts dans nos villes, de la destruction de nos vastes forets pour faire de l’agriculture intensive, de la dégradation ou du dérèglement climatique qui ont des graves impacts dans nos écosystèmes, bref dans nos vies.
Le Fonds Mondiale pour la Nature (WWF) a pointé du doigt l’inefficacité des mesures environnementales prises par les Etats du monde et le manque de sérieux dans la gestion du Climat et de la nature. L’organisation internationale a pointé la semaine dernière dans un rapport bisannuel faisant autorité, un effondrement des deux tiers d’espèces animales sauvages en 50 ans dans le monde. La cause principale de cet effondrement est bien entendu l’activité humaine sur la nature.
Nous dénonçons toutes ces pratiques pour appeler à une conscientisation des peuples au nom de la vie et du climat. Nous devons agir conformément à l’esprit d’un bon bon citoyen mondial, tout en sachant que ne pas agir c’est autoriser ce que l’on défend de faire. Aujourd’hui chaque citoyen est un acteur à part entière dans la lutte contre le réchauffement climatique, dans la préservation de la nature, de climat et de l’environnement. Nous devons agir au nom des autres et à notre nom personnel car nos vies en dépendent. Il ne faudrait pas que nous soyons des simples spectateurs, nous devons être des véritables acteurs en ce qui concerne le climat. Personne ne doit nous empêcher de respirer un air frais et de bonne qualité. Personne n’a le droit de nous pourrir la vie par la pollution et le gaz carbonique.
Aucun climatosceptique ne doit nous dire que »ça va se refroidir » et que nous y croyons, même un Président qu’il soit des USA ou ailleurs, comme si ce qui se passe est une question passagère. Nous ne devons pas croire aux balivernes ou accepter des conneries, des propos incongrus et inadaptés. Vivons notre vie en toute liberté dans la paix et la quiétude avec l’envie de préserver la nature et de transmettre cette envie à nos futurs enfants et petits-enfants pour qu’ils sachent la nécessite de protéger notre cadre de vie. C’est de cette manière que nous aurons servi à l’humanité. Sans agir, c’est participer directement et indirectement au réchauffement climatique et à la destruction de notre planète. Agissons ensemble et protégeons nous mieux.
