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LE GOUVERNEMENT FRANCAIS LANCE LA CONSULTATION SUR LA STRATÉGIE NATIONALE DE LA MER ET DU LITTORAL POUR LA PÉRIODE 2023-2029

ESPACE MARITIME ET LE LITTORAL

Pour mieux s’occuper des espaces maritimes et littoraux, créer des meilleures conditions pour les exploitants de la mer et du littoral, développer la filière maritime et les activités qui s’y rattachent, le Gouvernement français à travers le secrétaire d’Etat auprès de la première ministre chargé de la Mer et du littoral, Hervé BERVILLE, lance la consultation sur la stratégie nationale de la mer et du littoral pour les six (6) prochaines années. Ces consultations sont organisées en coordination avec les ministères des transports, de la transition écologique et de la cohésion des territoires et celui de la transition énergétique.

La Stratégie Nationale de la Mer et du Littoral (SNML) pour la période 2023-2029 est désormais soumise à la consultation du public du 25 août au 27 octobre 2023 sur la plateforme en ligne jeparticipe.expertises-territoires.fr.

Cette stratégie nationale constitue le cadre de référence de la politique maritime de la France pour l’ensemble des acteurs de la mer et des territoires littoraux métropolitains et ultramarins. L’enjeu de cette stratégie est de construire une vision et un cadre d’action partagée de la politique maritime et littorale française qui rende possible une économie maritime durable, ambitieuse, et apte à répondre aux enjeux sociétaux et écologiques. Elle a été élaborée en étroite association avec des représentants des collectivités territoriales, des usagers de la mer, des syndicats et des ONG.

La Stratégie nationale pour la mer et le littoral intègre l’ensemble des politiques sectorielles intéressant les espaces maritimes et littoraux. Forte de cette transversalité, elle fixe les grandes orientations de la planification de l’espace maritime et de l’espace littoral, laquelle sera déclinée et rendue opérationnelle sur les façades maritimes de métropole et sur les bassins ultra-marins, par les documents stratégiques de façade (DSF) et les documents stratégiques de bassins maritimes (DSBM) dans les Outre-mer.

La planification doit porter une vision de l’avenir maritime de la France, permettre le développement de l’économie maritime et littorale dans le respect de la protection de l’environnement. Elle doit également donner de la visibilité à tous les acteurs du maritime qui portent des activités historiques ou nouvelles ainsi qu’aux citoyens.

Cette planification doit permettre de prendre davantage en compte les interactions entre les politiques publiques menées sur le littoral et celles menées en mer. Ce souci de cohérence est indispensable à la mise en place d’une vision intégrée de l’interface terre-mer bénéfique pour les territoires.

La stratégie identifie quatre grande priorités : neutralité carbone, biodiversité, équité sociale et économie maritime. Le public est invité à s’exprimer sur ces priorités ainsi que sur les objectifs pour les atteindre. Par exemple, la protection des espaces naturels en mer, le développement de l’éolien en mer, la résilience du littoral face aux conséquences du changement climatique, l’activité de pêche, les conditions de travail et de vie des salariés du maritime, etc.

Pendant ces deux mois, chacun peut donc formuler son avis et ses propositions sur le projet de document, en répondant au questionnaire en ligne. Les contributions seront prises en compte, synthétisées et restituées à l’ensemble des acteurs des filières maritimes et des territoires en octobre 2023.

Hervé BERVILLE, lors de son déplacement, la semaine dernière, dans le Morbihan, a ainsi présenté la Stratégie nationale de la Mer et du Littoral :

« C’est un enjeu important : montrer à nos concitoyens la cohérence des politiques publiques et leur construction par des diagnostics, du dialogue et des compromis.

Nous avons engagé un travail de concertation avec tous les acteurs locaux pour répartir au mieux tous les usages maritimes : les énergies marines renouvelables, la pêche, l’aquaculture, la protection des espaces, la plaisance, le transport.

Avec la Ministre de la Transition énergétique, Agnès PANIER-RUNACHER et Christophe BECHU, ministre de la transition écologique et de la cohésion des territoires, j’ai signé une instruction aux Préfets pour lancer officiellement ce travail de planification.

Des fourchettes de puissance pour l’éolien en mer seront aussi définies par façade maritime, à échéance 10 ans et à horizon 2050. Des zones de protection forte seront mises en œuvre pour répondre aux enjeux de préservation de la biodiversité et de compatibilité avec des activités économiques.

Dans un contexte de multiplication des activités en mer, de crise énergétique et d’urgence climatique, la planification en mer dont j’assure la coordination devra répondre aux enjeux majeurs que connaissent aujourd’hui nos mers et nos littoraux, tout en assurant la protection de l’environnement marin et le développement de l’économie maritime. » 

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