Donald Trump a accusé la Chine de propager dans le monde le coronavirus qu’il appelle en toute sincérité » le virus chinois ». Par curiosité, l’organisation internationale en charge de la santé mondiale, OMS, dépêche, après une année de guerre pandémique, une mission en Chine pour connaitre les origines du coronavirus. Un virus qui a endeuillée le monde entier faisant de nos jours 2,3 millions de morts et d’innombrables pertes économiques et financières. 

De janvier jusqu’au 9 février 2021, jour de la publication des conclusions de la mission de l’OMS en Chine, personne ne pouvait imaginer que cette mission ferait un communiqué sur sa visite en Chine sans engager la responsabilité des autorités chinoises dans la diffusion et la démultiplication du coronavirus dans le monde. Mais les enquêteurs de l’OMS ont préféré taire les raisons de la pandémie mettant en doute leur crédibilité. 

 Au terme de leur séjour de quatre semaines, la mission a donc conclu que le virus n’est pas sorti d’un laboratoire chinois, mais les enquêteurs restent également incapable de dire si le virus est alors d’origine animal. L’équipe de l’OMS donne une réponse dubitative sur la question. Des doutes qui entachent leur crédibilité et celles des sources chinoises, ce qui donne de « bonnes raisons » à Monsieur Trump. Mais la Chine exige à l’OMS de diligenter une enquêtes sur le sol américain, dans les laboratoires militaires américains qui pourraient être la source du coronavirus.

La mission OMS autour de la table pour faire un point sur les origines du coronavirus en Chine

Pendant ce temps,  le monde continu à compter ses morts, à incinérer ou à enterrer les amis et proches parents des victimes. Le monde, désespéré face aux variants, ne choisi plus à quel front faut-il mener le combat. La course au vaccin est le souci numéro 1 mondial. L’accès au vaccin reste la seule solution pour les 7 milliards de personnes. Chaque pays trouve ses doses selon ses relations et la force de sa diplomatie. C’est la diplomatie du vaccin. 

Parmi les vaccins en vogue, il y a le Sputnik V Russe, le Pfizer-Biontech-Moderna américain et allemand, l’Astra Zeneca anglais, Johnson & Johnson américain, le Sinopharm chinois, Covishield indien. Ce sont ces vaccins qui nourrissent l’espoir de la population mondiale. Oui, le coronavirus est une maladie contagieuse et très contagieuse. Elle inquiète plus que n’importe quelle guerre du monde. Elle est si contagieuse sur le plan sanitaire, mais aussi sur le plan affectif et sentimental. En attendant d’avoir trouver le vaccin le plus efficace contre le coronavirus, tous les Etats exigent à leurs populations de porter les masques et de bien cacher le nez et la bouche, bref le visage. 

Les masques dans la rue sont plus visibles que ceux qui les portent

 A quand les masquent vont-ils tomber avec les nouvelles découvertes des variants britanniques, sud-africains, japonais, californiens qui accélèrent et intensifient les cas de contamination? A quand la fin des masques? Aucune autorité publique aussi intelligente soit-elle ne saura répondre à la question. Les masques ne tomberons pas tant qu’il existe un seul malade du coronavirus dans le monde car on a compris que le coronavirus se propage aussi vite que le vent. Une seule personne peut contaminer des milliards d’individus dans le monde.  

Comment en sommes-nous arrivée là? Comment le coronavirus a t-il prie tout le monde au dépourvu? Comment le virus a t-il pu se diffuser aussi vite dans le monde qu’on puisse compter au cours d’une année plus de 2,3 millions de morts. La destruction de la nature en est-il quelque chose ou la consommation des animaux sauvages a t-elle un lien avec le coronavirus? Aucune étude de nos jours, qu’elle soit scientifique ou sanitaire n’a pu démontrer l’origine du Virus. Quelle est la place de l’environnement dans cette contamination au coronavirus? Depuis une année, la nature est de plus en plus verdoyante, l’environnement est sous exploité, les animaux vivent et dorment paisiblement, les écosystèmes sont protégés, les hommes et les femmes s’occupent plus à leur santé qu’à détruire des aires protégées. 

En brousse, on entend les mouche voler et le soufflement du vent, on respire de l’air frais et entend les animaux rigoler, jouer et chanter avec leurs petits. On voit des ciels dégagés, des belles éclaircies en ville comme en campagne, des CO2 réduits très sensiblement avec des usines presque aux arrêts. C’est le coté positif du coronavirus qui masque nos humeurs, tous les agacements de l’homme sur la nature. Ces masques qui nous cachent rappellent qu’on est une source potentielle de cas contact, donc des personnes dangereuses capables de transporter du virus d’un point à l’autre. Donc on porte les masques pour nous protéger et protéger les autres.

Dans les rues de Paris, entre amies, on apprend à porter et à vivre avec les masques

Alors comment se comportons-nous avec les masques qui ne tombent pas? Comment sommes-nous si familiers avec nos masques qu’il soit difficile ou impossible de les enlever sur nous ou de vivre sans eux? Comment avons nous masqué nos humeurs qu’elle soient bonnes ou mauvaises? Comment avons nous réussi à sentir nos propres odeurs, d’accepter nos propres haleines dans nos propres masques sans se renfrogner ou se gêner? Que représentent ces masques pour la communauté, la famille, le conjoint et les enfants? Comment avons appris à vivre masqué qu’on soit riche ou pauvre, petit ou grand, homme ou femme, noir ou blanc, croyant ou athée? Comment savons-nous si notre ami ou collegue nous sourit dans son masque? Comment les sourires se contaminent-ils sous nos masques? Le coronavirus ne masque pas seulement ce que nous sommes, mais ce que nous représentons et ce que nous ressentons. Nos sentiments. Nos émotions. Nos humeurs. Nos odeurs. Et comment réagissons-nous face à ces désagréments et toutes ces gênes causés par nos odeurs dans nos masques? Sentons-nous nos propres odeurs? Méditons-nous sur ce que nous sommes? Cela ne nous gênerait pas d’inspirer et d’expirer dans nos propres masques, et de sentir ainsi nos propres odeurs? Cela nous apprend-on que nous sommes des hommes et des femmes qui ont des défauts et des qualités et pour vivre, nous devons pouvoir les accepter et de les réintégrer en nous. Pour la conservation relationnelle, nous avons appris avec le coronavirus que l’élément principal de l’humanisme réside dans  le contact physique et dans le frottement. Nous avons appris aussi que sans masque, chacun de nous gênerait l’autre avec ses odeurs et ses haleines, mais malgré tout on accepte de s’allier et de vivre ensemble dans la paix.

Dans le monde, les masques ne tomberont pas si vite que l’on ne pense. On s’y accommode. On ressens nos propres odeurs.

Aujourd’hui, personne n’a besoin de démontrer aux autres par des méthodes arithmétiques que les fossés creusés par la distanciation sociale et physique, les mesures barrières et les exigences sanitaires sont sources de désunion et de méfiance. Le coronavirus nous a éloigné plus qu’ils nous à rapprocher. Le coronavirus doit nous rapprocher pour nous rappeler notre vulnérabilité et notre impact sur la nature. Et on doit toujours se demander à quand la fin de cette cochonnerie de virus? A quand la tombée des masques? Se protéger, c’est protéger les autres. C’est aussi protéger la nature, notre environnement. Protéger les animaux de compagnie, les animaux sauvages et l’écologie.

Un panda dans un centre de reproduction et de conservation du panda géant de Chengdu, Sichuan, en Chine

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